Salut et bienvenue dans cette chronique finale de l'arc Eris de Saintia Shô. Allons-y donc pour l'épisode 10.
Les saintias font face à Eris. D'abord dépassées, elles unissent leur cosmos grâce au précieux conseils de Mayura resssucitée on ne sait comment et réussissent à libérer Athéna de la pomme d'or. Celle-ci leur ordonne alors de cesser ces affrontements qui ne font que renforcer le pouvoir de la déesse de la discorde. Comment faire, alors, pour la combattre sans la combattre ?
Shôko trouve la réponse en ôtant son armure et en avançant vers Eris pour l'engloutir, en tant qu'hôte originel de la déesse maléfique. Et jusque là, tout est (presque) nickel : la musique est motivante, on est vraiment aux côtés des saintias et d'Athéna ; on croit dans la tentative désespérée de Shôko qui va absorber la déesse et la terrasser grâce à son amour pour sa soeur ! Va-s-y, petit cheval !
Et là ça déconne.
Vraiment
Eris se débat avec angoisse. Pourquoi n'ejecte-t-elle pas Shôko à vingt mètres de haut comme elle s'est tant amusée à le faire jusqu'ici ? Bon, on va dire qu'elle est tellement déroutée que ça ne lui vient pas à l'esprit. Bref, le gros serpent ailé representant Eris sort du corps de Kyoko et s'engouffre dans celui de shoko. Le plan se déroule comme prévu. La saintia garde toute sa détermination et brûle son cosmos. Trop fort ! Elle va carboniser la déesse en elle !
Ah tiens, non, elle le jette dehors et le bombarde de météores tandis qu'Athéna brandit Niké et renvoie Eris dans la pomme d'or qui repart dans l'espace. Si on réfléchit ne serait-ce qu'une demi-seconde, cette scène est grotesque, mais elle est si bien rythmée, mise en scène et en musique, qu'on accepte ce dénouement un peu bidon... on plus exactement on l'accepterait
si l'image du serpent replongeant dans la pomme d'or n'était pas aussi ridicule : elle est complètement ratée ! Aucun effort, pas même un petit éclat lumineux pour montrer l'action. L'image du serpent disparait derrière l'image de la pomme qui ne subit aucune modification. C'est tellement mal fait qu'on éclate de rire.Et c'est complètement sorti de l'action qu'on assiste à la fin de l'épisode. On revient sur Milo et Aiolia qui affrontent le saga mwahaha toujours aussi lourd. La défaite d'Eris n'aurait pas pu mettre fin à sa resurrection ? Non ? Et merde ! Bon ben subissons encore ce boulet. Comment Milo et Aiolia en viennent-ils à bout malgré sa supériorité écrasante ? Ben, on en sait rien. Après avoir essuyé échec sur échec, Aiolia dit un truc sur les armures d'or et terrasse le faux gémeaux qui a l'air content de sa défaite pendant que Milo détruit le coeur du palais d'Eris à la mitraillette écarlate. Tout ceci a-t-il vraiment un intérêt après la défaite d'Eris. Moi, honnêtement, j'ai décroché.
S'ensuit un gentil épilogue plein de bon sentiments. Kyoko est sauvée, Athéna aussi, les gentils ont gagné, youpi !
Et non ! En fait les ennuis ne font que commencer car Saga (qui s'est donc fait éjecter comme une merde par Aiolia) est devenu Arès le dieu de la guerre et récupère la pomme d'or et MWAHAHAHAHA !!! Il va tout conquérir, tremblez mortels !
Bon, pour ma part, j'ai lâché dès que Shôko a éjecté Eris de son corps et jusqu'à la fin, j'ai trouvé que ça sonnait faux. Pour être totalement honnête, ça sonnait faux même avant, quand les saintias s'unissent face à Eris. D'où vient cette force, cette amitié qui les anime ? Elles se connaissent à peine ! Et nous aussi on les connait à peine. C'est trop tôt, avec dix épisodes presque entièrement consacrés à shôko, pour nous sortir ça !
Après, tout part tellement en sucette que j'ai eu du mal à apprécier cet épisode final. Et l'apparition finale d'Arès m'a fait un haut-le-coeur "mon dieu, on est reparti pour du Omega !"
Il y a aussi le problème de l'aiguille écarlate. Dès l'épisode 4, j'ai trouvé ça vraiment mauvais, visuellement, l'ongle immobile qui brille à répétition pour envoyer l'attaque, alors qu'à l'origine Milo devait faire un grand mouvement de la hanche vers l'avant. C'est ridicule, et à chaque fois, ce n'est même pas sur un ennemi mais un objet inanimé. C'est bête mais ça gâche l'ambiance. Ca, plus le méchant mwahahah vaincu sans raison, plus la confusion totale de la fin de l'affrontement, plus l'image grotesque du serpent retournant dans la pomme d'or, plus l'alliance peu crédible des saintias, plus le retour du méchant mwahahah, et on comprendra et que j'ai du mal à trouver cette conclusion réussie.
Bref, conclusion en demi-teinte ou pas, Saintia Shô a eu quelques fulgurances et pas mal de catastrophes. Mais c'est le moment où je me suis avisée que je ne pouvais pas dresser un bilan de la série comme ça. Contrairement à Omega et Soul of Gold, Saintia Shô est une adaptation de manga. Peut-être que les pires moments de la série n'étaient que des erreurs d'adaptation ? Pleine d'espoir (oui, je suis incorrigible ! Elevée au Saint Seiya), je me suis précipitée sur le manga. J'ai lu tous les chapitres sortis à ce jour. Et à mon grand désespoir :
- oui, on a la moto aussi dans le manga.
- oui, on a le retour de Saga aussi dans le manga, et la plupart de ses phrases pourries aussi.
Mais bon, il mwahahate vachement moins, quand même ! Et il n'est pas vaincu, la destruction du coeur met fin au combat et l'énergie maléfique se fond en lui pour en faire un dieu ! Et Eris n'est pas vaincue à ce niveau ! Cette bataille n'est que le début, et la suite nous propose de vraies innovations : DEUX dieux, Eris et Arès, alliés face à Athéna, l'aide d'une autre déesse...
Et surtout les saintias sont développées, ont chacune leurs combats, leurs angoisses. Elda ne surgit pas comme ça. On l'a déjà vue affronter Masque de Mort à l'académie saintia, traumatisme qu'elle va ensuite surmonter ! Le finish "unissons nos cosmos" n'a pas lieu car il n'y a pas de finish à ce moment-là. Et du coup, on y croit !
Et on parle un peu du dessin, de la mise en scène ? Oui, Eris apparait nue et sufureuse, mais à aucun moment les racines qui enserrent ses ennemis ne ressemblent à des tentacules violeurs sortis d'Urotukidoji ! Tous ces moments de décalage, de cassure de style qui au mieux faisaient rire, au pire gâchaient une scène, sont imputables à la série. Et les attaques dans le manga, magnifiques, nous rappelent les grandes heures de Clamp (RG Veda). En voulant absolument plaire aux fans de la vieille série, Saintia Shô s'est privée de bien des qualités de son support papier, et a failli à en adopter la qualité.
Oui, ce manga est superbe, réussi, et nous explique très clairement le rôle des saintias. Leur faiblesse comparée aux chevalier d'argent et d'or n'a absolument rien d'étonnant et bon sang, qu'elles progressent ! Que de choses qui auraient pu être développées et même améliorées si la série s'était donné la peine d'adapter un épisode par chapitre, et non un épisode par volume ! Faut-il rappeler à quel point la série originale devait à son adaptation animée ? Que le manga de kurumada n'avait rien d'exceptionnel ? Ici c'est l'inverse. La série a complètement failli à adapter correctement le manga, en allant trop vite, en cherchant à imiter les qualités de Saint Seiya sans profiter de celles de son nouveau matériau.
Alors, Saintia Shô la série, un échec ? Jusqu'à hier, j'aurais juste dit que ce n'était qu'une fanfic, avec tous les défauts inhérants à une fanfic, et qu'en la regardant comme telle, ce n'est pas si mal que ça. Mais après avoir lu le manga, NON ! La matière était là, et chaque épisode aurait pu être du niveau de l'épisode 2. Chaque saintia aurait pu nous faire vibrer au niveau de Mayura ! Saintia Shô, c'est une honte ! Tout était là : un très bon manga enthousiasmant, des belles musiques pour le mettre en valeur, et de toute évidence la bonne volonté de faire plaisir aux fans. Etait-ce si dur de respecter le matériau de base ? Etait-ce si dur de prendre son temps, à l'image de la série supposée servir de modèle ? De toute évidence oui.
Alors, soyons positif : le manga est bon ; vivement le prochain chapitre !
Et see you next saison quand même !
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