Noir Papillon
Chronique_de_Saint_Seiya_Omega

Episode 3 : les dryades d'Eris, fleurs des ténèbres

Bon... ok...

Je savais que je serais déçue. L'épisode 2 était tellement bon ; c'était évident que le 3 serait moins réussi...

Mais quand même...

En plus ça commence super bien, avec un chevalier-fantôme inconnu au regard vide qui regarde Kyoko inconsciente et la revoit joyeuse et souriante. Sans nul doute, il en est tombé amoureux pendant ses années d'entrainements. Voilà qui annonce un personnage intéressant. Las ! Até apparait (madame sorcière hentai du première épisode) et lui dit de dégager du temple d'Eris, lieu sacré dont il n'est pas digne. Dommage...

Mais il y a pire.

La dryade de la ruine a toujours la classe mais curieusement elle en jette beaucoup moins en armure (cette fois-ci, ça s'appelle des "fanes"). En plus, je ne comprends plus ce que j'ai vu. Quand on parle d'Eris, elle a le design de la dryade dans le premier épisode ! Qui les saintia ont-elles combattu au tout début ? Até ou Eris ? Elles ont presque la même voix, en plus !

Dans ce troisième épisode, nous rencontrons deux autres serviteurs d'Eris, et je l'avoue, c'est un peu un cauchemar pour moi : trois dryades, trois caricatures du manga :

- Até, la sufureuse évadée d'un hentai
- Emoni, la peste au nounours
- Phonos, le grand crétin frimeur

N'est-ce pas une grande qualité des séries Saint Seiya que de nous offrir des personnages variés et profonds, ou en tout cas d'essayer ? Dommage...

Et encore, ce n'est pas le pire.

Pendant ce temps, Shôko commence son entrainement en tapant des rochers. Son maître n'est pas là. Un de ses disciples vient, se moque d'elle, essaie de lui expliquer le principe du cosmos, et casse le gros caillou à sa place. L'héroïne n'a rien compris à cette explication fumeuse et retourne taper un arbre. J'avoue qu'après la mise en bouche exquise de l'épisode précédent, j'avais hâte de voir à quel genre d'entrainement impitoyable elle allait être confrontée. Dommage...

Mais le pire est à venir.

Les dryades Emoni et Phonos décident d'attaquer Athéna. la peste au nounours se fait rapidement éliminer par Mii, la saintia du dauphin. Le grand crétin frimeur, lui, subit une égratignure d'une attaque combinée entre Shôko et Athéna et s'enfuit la queue entre les jambes à travers un portail magique. Shôko, toujours aussi tête-brûlée, le poursuit et se retrouve donc seule en territoire ennemi. Mii décide d'aller à son secours.

Pendant ce temps au sanctuaire, le grand pope envoie un chevalier d'or, Milo, en mission dans le quartier général d'Eris : l'Eden obscur.

On le voit, le scenario n'est "pas si mal". Mais on est venus voir une série d'action avec des combats surhumains, et là les dryades sont LAMENTABLES ! Déjà niveau design, les fanes sont assez décevantes, juste une énième copie des surplis des spectres d'Hadès, sans inventivité ni personnalité. Niveau puissance, ils sont juste ridicules et ne parlons pas de l'absence totale de combativité. Até avait pourtant posé des bases encourageantes dans le premier épisode. Face à un chevalier d'or, ces lavettes vont se faire lessiver en deux temps - trois mouvements. Dommage...

Mais ce n'est pas ça le pire.

Non, le pire ce sont les attaques des dryades. C'est juste une honte ! Un travail d'infographie de bas étage à peine digne d'un mauvais stagiaire un lendemain de cuite ! Emoni envoie des papillons en images de synthèse qui jurent horriblement avec le dessin, tous identiques ! Et quand je dis identiques, c'est vraiment zéro effort : tous de la même taille, la même couleur, le même battement d'ailes, à la même vitesse, en même temps, juste posés sur l'image d'Athéna sans aucun effet de profondeur. Pire ! Une fois posés sur leur cible, ces papillons se tranforment en fleurs maléfiques. OK, pourquoi pas, sauf que visuellement, ces fleurs sont encore plus bâclées que les papillons !!! En fait elles sont exactement aussi mal intégrées, mais en plus, elles sont immobiles. Quand Mii enlève ces fleurs maudites du corps d'Athéna, on a plutôt l'impression qu'elle nettoie l'image tant c'est mal, non, PAS DU TOUT intégré graphiquement.
Quant à Phonos, il est ridicule avec ses fils étrangleurs. On a déjà vu ça fait mille fois mieux avec Miime, avec Bérénice (Bélanger pour les nostalgiques). Et quand il lance son attaque avec ses doigts qui bougent dans tous les sens et sa tête de pervers, on a plus l'impression qu'il veut tripoter ses ennemies que les vaincre, surtout que le reste du combat va dans ce sens : Mii ficelée à un arbre qui se fait déchirer un vêtement, le doigt menaçant qui s'approche du sein de Saori ! C'est quoi, ce délire ? En guise d'ennemis redoutables et classieux aux attaques hallunicantes, on a une minable et un pervers qui se sont gourrés de série, faibles et lâches, dont les attaques offensent les yeux. Dommage, vraiment dommage.

Ca, c'était vraiment le pire.

Heureusement, les saintias remontent le nivau avec une attaque aquatique en tornade très réussie, une combinaison émotionnelle superbe entre Saori et Shôko, Mii affirmant sa foi et sa dévotion envers Athéna avec une grande intelligence. OUF !

Et bien sûr, Mayura toujours trop classe, mystérieuse... vivement qu'elle s'occupe un peu de son élève.