Salut tout le monde !
Ca faisait très longtemps qu'il n'y avait pas eu de nouvel animé Saint Seiya et, franchement, comment s'en plaindre ? Après le désastre Omega, la honte Legend of Sanctuary et le concentré de fan-service Soul of Gold... et je ne parle pas des mangas ! L'interminable Saint Seiya G, Lost Canvas et ses rebondissements sans fin, Next Dimension à mourir de rire tant il est mauvais... bref, mon idée était faite : laissons Saint Seiya tranquille.
Sauf que dans toutes ces déclinaisons, il y en avait quand même une dans laquelle je retrouvais quelque chose de l'original. Un manga sentait bon les valeurs fraternelles, le dépassement de soi... Saintia Shô ! Les chevalières du Zodiaque (ben oui, il n'y a que des filles).
Aujourd'hui dix épisodes animés sont sortis, adaptés de ce manga. Alors, on lui donne sa chance ?
Vingt-trois minutes plus tard : "C'était quoi ce TRUC ?!?"
Dès le début, on voit des fleurs qui volent, inhalant un parfum sûrement toxique, ce qui explique les hallucinations. Et qu'on ne me dise pas que j'éxagère : on commence par la rencontre entre la sorcière de Blanche-neige et le petit chaperon rouge dans le style de Shingo Araki, suivi par du Sailor Moon puis du Urotsukidôji avec des bouts d'armure du zodiaque, le tout saupoudré de brillances incompréhensibles. DROOOOOOGUE !
Soyons justes, le scenario est sympa. On y suit Shôko et Kyoko, deux soeurs maudites vouées à la déesse de la discorde Eris. Pour combattre ce destin funeste, la plus grande est devenue chevalier d'Athena ("Saintia") et vole au secours de sa soeur quand celle-ci se fait attaquer par une ennemie à forte poitrine et à la longue langue dégoulinante qui attrape la malheureuse avec ses tentacules noueux pour... heu...
Non, mais vraiment "heu...". La voix suave et psychopathe de la méchante, son design, les tentacules, le cadrage, les petits cris de Shoko, la mise en scène, TOUT dans ce passage fait hentai tentaculaire ! Résultat, quand l'héroïne est sauvée, on a plus l'impression que la scène a été censurée qu'autre chose. Enfin bref, Shiryu vole donc à la rescousse de Shôko !
Comment ça ce n'est pas Shiryu ? La pose, les cheveux, l'attitude, l'armure... c'est Shiryu qui brandit son bouclier du dragon pour sauver la demoiselle en détresse ! Ah non, tiens, c'est bien Kyoko... qui lance des météores de pégase (pardon, du petit cheval) et qui finit par se sacrifier pour empêcher sa soeur d'être posséde par la déesse de la discorde et laisse derrière elle son armure. Shôko, déterminée à sauver sa grande soeur décide donc de devenir Saintia à son tour. A suivre...
Alors, ce premier épisode, catastrophique ?
Pas du tout ! Des personnages déterminés et attachants, de belles armures, quelques thèmes musicaux entrainants dans le pur esprit du travail de Seiji Yokohama, des enjeux forts... on en redemande ! Oui, c'est super brouillon et confus, mais quel potentiel ! Et le meilleur élément de cet épisode est sûrement le plus éloigné de l'oeuvre original : Até, dryade de la ruine, madame tentacules qui non seulement apparait sans armure mais revient même carrément combattre à la fin dans le plus simple appareil ! Mais ce n'est pas sa superbe plastique qu'on retient. Cette attitude nonchalante, cette façon pernicieuse de proposer la pomme d'or maudite porteuse de l'âme d'Eris à Shôko, cette façon magistrale de mettre en doute Athéna dès le premier épisode, le tout en écrasant les saintia de sa puissance, OUI ! Mille fois oui ! Ca c'est une méchante !
Certes, on a plus l'impression de regarder du Sailor Moon que du Saint Seiya. Pas de sang, des pétales partout, tout est trop propre. Certes, l'animation des armures manque vraiment, et surtout, que tout ça a besoin de trouver son style au lieu de cette vinaigrette des genres mal mélangée. Mais sortir d'une adaptation de Saint Seiya en se disant "ce détail, là, ça aurait pu être mieux" ou "waouh ! C'était quoi ce trip ?", c'est quand même vachement plus engageant que "Allez, c'était pas si mal". Et là soyons honnêtes, je ne sais pas ce qu'il y avait dans ces pétales, mais c'était de la bonne !
Nom : Papillon Prénom : Noir
Couleur : Noir papillon Taille : 5cm avec les ailes
La ville d'Ys a ressurgi des flots et bouleversé l'ordre mondial. Venus des quatre coins de la Terre, les plus grands guerriers s'affrontent pour obtenir les clefs de la cité légendaire...
26 ans après les chevaliers du Zodiaque, une suite voit enfin le jour. Est-elle à la hauteur ? Réponse toutes les semaines dans une chronique sans pitié !
Des scenarios pour le jeu de rôles Tails of Equestria, dans l'univers de My Little Pony !
Chaussez vos lunettes rouges et bleues pour admirer quelques illustrations 3D...
De la musique en bandes dessinées ? Bien sûr que c'est possible !
Des années après le combat épique d'Albator contre les sylvidres, voici qu'émerge un nouveau groupe de pirates !
Un presque-remake de Metroid II, return of Samus, sorti autrefois sur Game Boy, avec les graphismes des jeux Super Nes et GBA, et pleins d''innovations ! Rien à télécharger, le jeu fonctionne entièrement dans le navigateur, même sans Flash.
Au seizième siècle, on livrait déjà des duels de monstres ! Evidemment les cartes Yu-Gi-Oh! n'existaient pas, et les duels se faisaient à grands coups de sortilèges et d'incantations magiques !
La vie de pirate comme on l'a toujours rêvée, scénarisée par Berylia.
Charles Cornic fut le grand héros de la guerre de sept ans contre l'Angleterre, au XVIIIème siècle. Méprisé par une noblesse sur le déclin, il arracha les victoires on seulement contre les anglais, mais aussi contre les officiers bien nés jaloux de ses succès.